Le Rāmāyana raconte la naissance et l'éducation du prince Rāma qui est le septième avatar du dieu Vishnou, la conquête de Sîtâ et son union avec elle. Constitué de sept livres et de 24 000 vers, le Râmâyana est, avec le Mahâbhârata, l'un des écrits fondamentaux de l'hindouisme et de la civilisation indienne. Le Rāmāyana qui signifie en sanskrit « le parcours de Râma » est la plus courte des épopées de langue sanskrite composées entre le III e siècle av. L'inspiration de la danse est puisée dans le Ramayana. Ils sont marqués d'un caractère inquiétant et surnaturel par de longs ongles transparents prêts à saisir une proie. Ses mouvements, rythmés par les gongs, s'immobilisent dès que s'arrête la musique. Le Djauk est le solo d’un danseur jouant le rôle d'un démon dont le masque terrifiant est une véritable œuvre d'art. Les Topeng sont des spectacles de danses de masques qui commémorent les exploits des guerriers du passé et dont le plus impressionnant est le Djauk (ou jauk). Contrairement à d'autres formes scéniques balinaises qui s'inspirent des épopées indiennes du Mahâbhârata et du Râmâyana, le topeng raconte les histoires du Babad, chronique des royaumes indigènes. À Bali, la danse est une offrande aux dieux où le danseur devient medium entre le monde humain et le monde divin. L'île de Bali, en Indonésie, n'est pas une exception : son théâtre se caractérise par une immense richesse en regroupant musique, danse, marionnettes et masques le théâtre à Bali s'ancre fermement dans la culture de l'île. Il s'inscrit dans l'histoire des sociétés, les mœurs, les traditions. Partout dans le monde, le théâtre fait partie des patrimoines nationaux.
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